A la responsabilité sociale, s’ajoute la responsabilité environnementale. C’est l’expérience qu’a connue le Vatélien Hubert de Murard en dirigeant le Topas Ecolodge, au nord-ouest du Vietnam, jusqu’en 2019. Un établissement de rêve certifié "Unique Lodge of the World" par National Geographic, perdu au milieu des rizières en espalier, entouré de petits villages et bien loin de Hanoï, la capitale.
Nous avons lancé de nombreux chantiers liés à l’approche écologique et durable. L’électricité provient d’un barrage voisin et des panneaux solaires alimentent l'éclairage public. La piscine est équipée d’une pompe à chaleur qui permet de réaliser 85 % d’économie d'énergie par rapport à un système classique. L’eau, de très grande qualité, provient du puits. Et de plus en plus d’ingrédients composant les menus proviennent des villages alentours. Nous n’utilisons aucun plastique à usage unique. Un broyeur à verre contribue à fabriquer du béton pour nos constructions… La liste est longue. Le plus important, ce sont les équipes. 95 % des employés sont issus des villages avoisinants et de groupes ethniques différents. L’écolodge leur offre la stabilité et une expérience autre que le travail des champs. Tous apprennent les métiers de l’hôtellerie sur le tas, sans très bien parler l’anglais, mais leur sens de l'hospitalité innée facilite grandement la tâche !"
nous confie le jeune directeurJuste retour des choses, l’écolodge contribue au développement local :rénovation de l'école, construction du pont pour accéder à l’école, achat de vêtements chauds pour l’hiver… La spirale vertueuse d’un tourisme plus responsable est prête à s’élever ! Car c’est désormais certain : une politique responsable impose de concilier le progrès économique et social avec l’écologie. Tout particulièrement dans les pays dont l’attractivité est liée à la préservation de l’environnement.